Eva Henry, artiste plasticienne : entre peinture, vidéo et expression brute

Nohô

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On Tuesday 15 April 2025 at 17:10

À seulement 25 ans, Eva Henry trace son chemin dans le monde de l’art avec une énergie créative débordante. Artiste plasticienne, elle jongle avec la peinture, le dessin, la vidéo et la photographie, explorant les formes d’expression les plus variées pour donner vie à son univers singulier (tu peux également retrouver sur Le Mag Nohô une interview d’un hôte passionné par la moto qui a des rêves de Dakar,  une interview d’une hôte passionnée par la voile avec pour objectif une mini transat ou un passionnée des arts aériens directement sur notre blog). Nous lui avons posé des questions pour mieux comprendre son parcours et ce qui la motive à toujours aller plus loin.

Peux tu te présenter ?

Je suis Eva Henry, j’ai 25 ans, je suis artiste plasticienne et je vis en région parisienne.

Peux-tu en dire plus sur ton art ?

Je travaille principalement la peinture et le dessin, mais je pratique aussi la photo et la vidéo. Mon style est influencé par le néo-expressionnisme, l’art brut et l’art contemporain. Même si je suis spécialisée dans la peinture et le dessin, je réalise également des courts-métrages. J’aimerais d’ailleurs développer davantage cet aspect-là de mon travail, mais pour l’instant, je me concentre surtout sur la partie plastique.

Quel a été ton parcours professionnel ?

Au départ, je me suis orientée vers la médiation culturelle. J’ai commencé avec un DUT en animation sociale et socioculturelle, avec une option en médiation. Ce n’était pas une vraie passion, mais j’ai enchaîné avec une licence, puis un début de master dans la même voie. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que ce n’était pas ce que je voulais faire.
La médiation culturelle, c’est surtout décrire et transmettre l’art, mais moi, j’avais envie de créer. J’ai donc fait un service civique le temps de réfléchir, puis je me suis réorientée vers un master en création numérique et artistique. Cette formation mettait l’accent sur le numérique, avec notamment un gros volet sur la création de contenus audiovisuels.
En parallèle, j’avais déjà une pratique plus plastique, avec la peinture et le dessin, donc ce master m’a permis d’explorer de nouveaux domaines qui m’attiraient comme la vidéo et la photographie.
J’ai terminé mes études en juin dernier, et depuis septembre, je développe pleinement ma pratique artistique en tant qu’artiste-auteure.

Où exposes-tu ?

En ce moment, je travaille avec deux collectivités : la mairie de Pantin et la mairie d’Évry, sur deux projets très différents.
À Pantin, je suis vidéaste sur un projet annuel. À Évry, je réalise une maquette en volume d’un quartier de la ville, donc un projet plus plastique, sur une durée de cinq mois.
À côté, je vais bientôt disposer d’un atelier où je pourrai travailler deux jours par semaine.
Je suis aussi dans une phase de recherche : je postule à des appels à projets, des résidences d’artistes, je propose des ateliers… Être artiste, ce n’est pas que créer. La partie création ne représente finalement que 50 % du temps, le reste est très administratif : dossiers, recherches de lieux, contacts, etc.

Quels sont tes projets à venir ?

Aujourd’hui même, j’ai visité un atelier pour pouvoir continuer à créer dans de meilleures conditions.
Sinon, j’ai une exposition collective prévue en 10 mai, dans un bar parisien : La Mutinerie. C’est un projet qui me tient à cœur.

As-tu une œuvre coup de cœur ? Ou chacune a-t-elle sa place ?

En vidéo, il y a un court-métrage qui me tient particulièrement à cœur. Il m’a d’ailleurs valu le premier prix du concours du CROUS Nice-Toulon, dans la catégorie court-métrage, quand j’étais encore étudiante. J’en suis très fière.
Concernant mes dessins, je n’ai pas vraiment d’œuvre préférée. Chacune a son histoire et son importance.
Mais je dois avouer que c’est toujours un peu difficile pour moi de me séparer d’une œuvre lorsqu’elle est vendue.

A retenir

Avec sincérité et engagement, Eva Henry trace son chemin dans le monde de l’art contemporain, sans jamais cesser d’explorer, de questionner, de créer. Entre projets collectifs, expositions et expérimentations, elle bâtit une œuvre personnelle et sensible, à l’image de son parcours : libre, curieux, et profondément humain. « La médiation, c’était parler de l’art des autres. Moi, j’avais besoin de créer le mien. »

Une artiste à suivre, les yeux et le cœur grand ouverts.

Un grand merci à elle qui s’est prêtée au jeu de cette petite interview !
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